19.4.07

“Fazer ver o invisível”


Ilda David - Genesis

A Bíblia aparece-nos disseminada pelo pensamento, imaginação e quotidiano. Ela continua a ser um texto, claro. Mas também, e de um modo irrecusável, a Bíblia constitui hoje um metatexto, uma espécie de chave indispensável à decifração do real. Da filosofia às ciências políticas, da psicanálise à literatura, da arquitectura explícita das cidades ao desenho implícito dos afectos, da arte dita sacra às formas da expressão que enchem, por toda a parte, galerias, museus, escaparates: a Bíblia é um parceiro, voluntário ou involuntário, nessa comunicação global.
Tem-se tornado justamente famosa a anotação de William Blake que chama às Escrituras judaico-cristãs «o grande códice», reconhecendo quanto a actividade simbólica e cultural do Ocidente foi ininterruptamente fecundada pelo texto e pela simbólica bíblicas. A Bíblia representa uma espécie de “atlas iconográfico”, “estaleiro de símbolos” ou “imenso dicionário”, como Claudel lhe chamou. É um reservatório de histórias, um armário cheio de personagens, um teatro do natural e do sobrenatural, um fascinante laboratório de linguagens. Desconhecer a Bíblia não é apenas uma carência do ponto de vista religioso, mas é também uma forma de iliteracia cultural, pois significa perder de vista uma parte decisiva do horizonte histórico e de sentido onde nos inscrevemos.

Alguns projectos recentes colocaram o texto Bíblico no centro da atenção criativa de alguns artistas plásticos portugueses de primeira grandeza: António Sena, Ilda David', Pedro Proença…

Para ver em exposição conjunta, no Mosteiro de São Vicente de Fora.
Maio de 2007

(Observatório da Cultura, nº8, Abril, 2007, Secretariado Nacional da Pastoral da Cultura)

9.4.07

Verdadeiramente, Ele Ressuscitou!


Oscar Jose Suarez
Jesus com discípulos de Emaus 1962


Χριστος ανεστη! - Cristo ressuscitou!

Αληθως ανεστη! - Verdadeiramente Ele ressuscitou!


Saudação e resposta, proclamadas desde o Domingo de Páscoa até a Ascenção, pelos Cristãos Ortodoxos.

5.4.07

Henri Matisse: Le Chemin de Croix


Guiados pelas imagens de Henri Matisse aqui
Unamo-nos à Paixão de Cristo, para mais o amar e seguir.

2.4.07

Henri Matisse
Chapelle de Notre Dame du Rosaire à Vence

Au terme de sa vie, le peintre Henri Matisse choisit de se retirer sur la Côte d'Azur, séduit par les couleurs et la lumière de ces lieux. Malade, c'est à Vence qu'il vient résider, de 1943 à 1949. Sa garde-malade, Monique Bourgeois, devient sa confidente, son modèle. Mais en 1946, elle décide d'entrer chez les Dominicaines, à Vence, devenant Sœur Jacques-Marie.


Continuant à soigner le peintre, elle lui demande de décorer l'oratoire de la communauté. Mais Matisse voit plus grand, il propose de construire une chapelle : "Je veux que les visiteurs de la Chapelle éprouvent un allégement d'esprit, qu'ils se retrouvent dans un milieu où l'esprit s'élève, où la pensée éclaire, où le sentiment lui même est allégé..."


Avec le Frère Rayssiguier et le Père Couturier, conseillés par les architectes Auguste Perret et Milon de Peillon, entourés des artisans de Vence, Henri Matisse imagine, conçoit et réalise cette Chapelle, qui pour lui représentait l'aboutissement d'une recherche de concision et de dépouillement, où il atteint, selon ses mots, à "un art d'équilibre, de pureté, de tranquillité".



Très malade, l'artiste n'a pu assister à l'inauguration de son œuvre, en 25 juin 1951. Il écrivit ceci à cette occasion: "Je n'ai pas cherché la beauté, j'ai cherché la vérité. Je vous présente en toute humilité la chapelle du Rosaire des dominicaines de Vence… Cette œuvre m'a demandé quatre années d'un travail exclusif et assidu. Elle est le résultat de toute la vie active… Je la considère, malgré toutes ses imperfections, comme un chef-d'œuvre".



Dialogue Picasso-Matisse, à propos de la Chapelle du Rosaire:
Picasso: "Mais pourquoi faites-vous ces choses-là? Je serais d'accord si vous étiez croyant. Dans le cas contraire, je pense que vous n'en avez moralement pas le droit."
Matisse: "Oui, je fais ma prière, et vous aussi, et vous le savez très bien: quand tout va mal, nous nous jetons dans la prière, pour retrouver le climat de notre première communion. Et vous le faites, vous aussi." Il n'a pas dit non. "Au fond, Picasso, il ne faut pas que nous fassions les malins. Vous êtes comme moi: ce que nous cherchons tous à retrouver en art, c'est le climat de notre première communion."